Sacs à dos bouclés, polaires enfilées, guides du Routard emportés, nous sommes prêtes à décoller ! Après avoir vérifié plus d'une dizaine de fois que nous avions tous les papiers indispensables pour passer la frontière, nous avons quitté le bercail marseillais, direction l'aéroport, avec notre maison sur le dos pour les prochains mois. Après l'étape difficile des au revoir et le passage de non pas une, ni deux, mais quatre portes (dont un sas de récolte des données biométriques qui nous a causé notre premier stress), nous arrivons dans la salle d'embarquement : sans avoir quitté Marseille, nous sommes déjà dépaysées par l'accent québécois qui règne aux alentours ! Nous embarquons enfin à bord de l'avion d'Air Transat (drôle de nom pour une compagnie qui dessert une ville où la température peut avoisiner les -30°C...).
Prochaine destination : Montréal !
Un petit résumé de ces huit heures de trajet et de premier contact avec les Québécois : ils adorent le poivron (tout ce qu'ils nous ont servi à manger était à base de poivron), le steward nous a pris pour une mère et sa fille (oui oui...), j'ai malencontreusement laissé ma trace de stylo dans l'avion (la faute aux turbulences !). Le bilinguisme dans l'avion est un parfait aperçu de ce qui nous attend à Montréal. Quelques heures plus tard, nous survolons enfin Montréal. Et là , on est frappé par l'étendue de la ville, sa verdure et la géométrie des rues, un damier impeccable !
Vient enfin l'épisode que tous les PVTistes redoutent : passer la douane et affronter les agents d'immigration. Mais tout se déroule sans encombre (même si l'agent me fait une frayeur en disant qu'il a perdu mon dossier dans le monde virtuel) et on nous délivre notre visa, valable deux ans. Une fois sorties de l'aéroport, enfin libres, nous réalisons que ça y est, nous sommes au Canada : l'aventure commence enfin !